01 / 12 / 2022
À la lumière des écueils dans l’exécution des objectifs budgétaires de l’exercice écoulé et dans le but d’améliorer celui à venir, les Directeurs du Ministère du Tourisme étaient en Atelier, les 30 novembre et 1er décembre 2022, à l’auditorium du 26e étage de la Tour Postel 2001 d’Abidjan Plateau.
L’initiative du Responsable de la Fonction financière du Ministère du Tourisme, autrement dit le Directeur administratif et financier, Charles Potey, des experts de la Direction générale du Budget et du Contrôle financier ont instruit, deux jours durant, les Directions générales et structures sous tutelle, ainsi que les Directions centrales et régionales opérationnelles sur l’orthodoxie du » Budget-programme » en vigueur en Côte d’Ivoire depuis 2020. Avec à la clé, le passage en revue de l’exécution du Budget 2022 afin d’en tirer les leçons pour une plus grande performance pour l’exécution de celui de 2023. C’est ainsi qu’a situé M.Potey, le cadre de la tenue dudit atelier.
Le tout, sous le regard et l’onction de Dr Kouacou Jean-Marie ATTA, Directeur de Cabinet du Ministère du Tourisme, représentant le Ministre Siandou Fofana en mission. À juste titre et au regard des objectifs de la stratégie Sublime Côte d’Ivoire, le Directeur de Cabinet a indiqué que cette rencontre d’échanges et de partages était plus qu’un impératif. Impératif managérial et impératif de transparence. En outre, il s’est réjoui de l’approche transversale avec le concours d’autres départements ministériels qui participe de la solidarité gouvernementale.
Au nombre des intervenants, l’on peut citer Mme Pauline Véi, Trésorier-payeur à la Paierie générale, en charge des Loisirs,de la Culture et des Cultes. Qui a indiqué, en guise de boussole à adopter dans l’exécution du Budget-programme : le Rapport annuel de performance. Qui peut se décliner en échéances semestrielles voire trimestrielles.
En effet, à l’en croire, c’est un document qui permet de présenter les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés dans le Budget-programme. Il rend compte de l’utilisation faite des ressources et du niveau d’atteinte des cibles dans le contexte d’une gestion axée sur les résultats. Pour l’experte, ce document n’est pas un rapport d’activités qui fait le point de l’évolution des activités. Mais un lien vital entre les instances de gestion et de contrôle et les exécutants des programmes.
Cet atelier a permis aux différents acteurs de renouveler leur rapport à la boîte à outils du contrôle de gestion. Laquelle, à titre synthétique, est composée de trois grandes familles de dispositifs (outils de contrôle de gestion) : les outils du calcul des coûts, les outils de la gestion budgétaire et les indicateurs de pilotage de la performance.
Mme Eponon, administrateur des services financier à la Direction Générale de la Réforme Budgétaire , dans le même élan, s’est voulue pédagogique. Notamment en ce qui concerne la démarche fondatrice et les avantages comparatifs du Budget-programme qui est axé sur les performances, plutôt que sur les moyens, naguère.
Ainsi, il ressort que la structure du budget en programmes est un facteur de performance et de transparence. Les programmes doivent rendre lisibles les politiques de l’Etat en terme de finalités, d’objectifs et de résultats. Ils permettent également d’identifier les acteurs responsables de leur exécution.
Au total, c’est une Administration du Tourisme aux scepticismes dissipés et aux certitudes renforcées qui entend réaliser des objectifs stratégiques performants pour atteindre le cap de 5 millions de touristes en 2025, générer plus de 630 000 emplois à ladite échéance. Le tout en positionnant la destination touristique ivoirienne dans le Top 5 africain et ériger l’écosystème touristique et ludique national comme l’un des piliers du développement de la Côte d’Ivoire.
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