mercredi 28 mai 2025
Du 19 au 23 mai, à l’initiative du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en partenariat avec l’Ecole hôtelière de Grand-Bassam, 44 jeunes filles et 16 garçons férus des fourneaux, ont reçu une formation pratique en cuisine et pâtisserie.
Faire de l’art culinaire ivoirien une véritable gastronomie et de ladite gastronomie une niche touristique attractive, est plus que jamais une réalité. D’autant plus qu’ayant édicté « 2025, année de la gastronomie ivoirienne », le Ministère du Tourisme et des Loisirs, sous la houlette du Ministre Siandou Fofana, multiplie les actions pour mettre en lumière la variété et la richesse du patrimoine gastronomique ivoirien dont la réputation passe, inéluctablement, par la qualité dont les ressources humaines sont le moteur. C’est dans cet élan, que du 19 au 23 mai, les salles, cuisines, fours et autres tables d’application de l’Ecole hôtelière de Grand-Bassam ont permis une immersion de 60 néophytes désirant épouser les métiers de la bouche et, plus généralement, le secteur « Tourisme-Hôtellerie-Restauration », par le truchement de la Direction de la Coopération et de la Professionnalisation (DCP) du Ministère susmentionné, en partenariat avec l’Ecole-hôte.
Représentant le Ministre Siandou Fofana à la cérémonie de remise de parchemins aux impétrants, Dr Fagama KLO, Directeur Général de l’Industrie Touristique et Hôtelière (DG-ITH), a réaffirmé le prix qu’attache son mandant au positionnement du tourisme gastronomique comme levier majeur de la 2e génération de la stratégie de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire ». Avec le leitmotiv, « Sublime Côte d’Ivoire, Terre de saveurs », selon Dr Fagama KLO, c’est à la fois une invite à explorer la variété et la richesse de nos mets authentiques, mais aussi, une exhortation aux jeunes à trouver dans les métiers de la restauration une voie d’épanouissement et d’accomplissement, en joignant l’utile à l’agréable. Qui plus, est, ce secteur contribue à la multiplication de la chaîne de valeurs, de la production à la consommation, en passant par la commercialisation et la distribution donc à la création de richesses. Telle que se décrit, à maints égards, la transversalité de l’économie touristique. Toutefois, argue le Directeur Général, la clé de voûte demeure la formation pour répondre aux standards internationaux et à une clientèle de plus en plus exigeante. Tout en contribuant à l’employabilité des jeunes. A l’instar de ces 60 privilégiés de Grand-Bassam, cité touristique, première capitale de la Côte d’Ivoire.
C’est dans cette veine que le Directeur de la Coopération et de la Professionnalisation, Raoul Marcel Ohoueu a axé son intervention. Mettant un accent sur la promotion, l’autonomisation et l’insertion professionnelle des jeunes dans le secteur. D’où l’initiation de cette session de formation à la cuisine, à la pâtisserie de base et aux Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH). Cette activité visant à doter les 60 jeunes cuisiniers de la commune de Grand-Bassam, de compétences pratiques et professionnelles, avec pour incidence recherchée, in fine, promouvoir les métiers de bouche comme sources de revenus durables.
Au cours de ladite session, ce sont 3 chefs formateurs professionnels (cuisine et pâtisserie) et un animateur pédagogique pour les BPH qui ont encadré les néophytes. L’option méthodologique étant basée sur une approche participative, alternant théorie et ateliers pratiques. Avec pour items pratiques, en cuisine de base, les techniques de découpe, cuisson, préparation de mets locaux et modernes ; en pâtisserie de base, la confection de biscuits, gâteaux simples, tartes, viennoiseries artisanales ; ainsi que les prérequis en hygiène alimentaire et sécurité en cuisine.
Au terme de la session, 100% des participants ont réalisé des travaux pratiques avec succès. Et tous, à en croire les encadreurs, affichent une forte motivation pour la poursuite de projets personnels dans le domaine.
Toutes choses qui inclinent le Ministère du Tourisme et des Loisirs à dupliquer cette session dans d’autres communes. Tout en prévoyant des formations avancées pour les meilleurs apprenants, à appuyer les jeunes formés par des kits de démarrage ou des microcrédits. Toutes choses qui nécessitent de renforcer le partenariat avec des centres de formation professionnelle.
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